Fête et manifestation
Exposition à l'EMA du 8 novembre 20 décembre 2013.
La confrontation à la pratique de l’autre est un exercice que tout créateur est amené à expérimenter, dès lors qu’il rend son travail public. Dans une exposition de groupe la confrontation est directe. Chacune des pièces présentées y existe par sa présence propre, mais aussi pour ce qu’elle a à dire de son rapport aux pièces qui la côtoient. Cette tentative d’alignement des pratiques respectives de Boris, Mathilde et Marie, s’est faite sur cette base simple de la rencontre de trois pratiques qui, bien que singulières, nourrissent des affinités communes.
Pour cette exposition, ils ont tous trois choisi de produire des pièces spécifiques.
Dans la proposition de Boris, certains éléments sont construits sur des répétitions de formes. Une fois la succession organisée ces répétitions créent une impression de mouvement, de déplacement. Nous pourrions tracer des lignes dynamiques qui préfigureraient les mouvements à venir des pièces dans l’espace.
Mathilde joue, transforme, transfère les lignes de ses dessins par des changements de supports dans l’espace même de la salle d’exposition. Tour à tour projetées, transférées, les lignes invisibles qu’elle trace dans l’espace sont celles d’ombre et de lumière comme fil conducteur d’un concept sensible.
Les pièces de Marie sont une combinaison d’objets in situ. Elle travaille par écho de formes, en portant une attention particulière aux lignes qui dessinent le contour des objets, à celles qui les parcourent mais également à celles que lui offre l’espace de création/exposition.
Le sujet de cette exposition n’est pas tant la ligne en tant que forme, mais plutôt les moyens que nous créons pour tenter de mettre en évidence une poursuite des choses ; nous pourrions la symboliser par ces lignes imaginaires qui traverseront l’espace.
Ouverture e.m.a. :
lundi au vendredi
9h30-12h00 et 14h30-18h00
et le samedi
10h00-11h30 et 14h00-17h00
entrée libre