Fête et manifestation
L’École-Musée propose une exposition temporaire « De l’Ecole Pratique de Commerce et d’industrie au Lycée Jean-Charles Cazin » du 13 mai au 30 septembre 2016. Chaque année, l’Ecole-Musée propose de découvrir un établissement scolaire de la ville. En 2016, le choix s’est porté sur le lycée professionnel Jean-Charles Cazin. En lien avec les enjeux et les réformes menés par le Ministère de l’Education Nationale à l’encontre de la valorisation de l’enseignement professionnel, l’Ecole-Musée propose de retracer l’histoire de l’enseignement professionnel, présent dans notre ville depuis le 19e siècle. C’est à partir de 1892, que furent créées dans notre ville une école pratique d’Industrie garçons, une école pratique de Commerce garçons et une école pratique de Commerce et d’Industrie filles. Le Ministre du Commerce, de l’Industrie, des Postes et des Télégraphes Alexandre Millerand déclarait à l’époque : « elles visent à donner à l’industrie et à l’artisanat les ouvriers hautement qualifiés dont elle a besoin ». Aujourd'hui, après une sorte de traversée du désert, l'enseignement professionnel constitue un pan majeur du système éducatif. « Cet enseignement doit être mis au cœur du nouveau contrat entre l’Ecole et la Nation » (Ministère de l’Education Nationale). Conjugué par l’anniversaire des 30 ans du BAC professionnel. En lien avec cette exposition, un projet artistique « Bon Point » a été entériné avec le Lycée professionnel Jean-Charles Cazin. Ce projet a pour vocation de promouvoir l’héritage marquant, mais aussi la diversité et la modernité des formations proposées de cet établissement. En s’appuyant sur le dynamisme des enseignants, sous la haute autorité de Me Claudine Humbert, proviseure, les élèves de 5 sections proposent de présenter leurs formations grâce à l’intervention d’un artiste-photographe, Léonie Young. Ce dernier aura pour vocation de saisir la contribution du lycée, grâce à l’éventail de ses formations, au développement industriel et économique de la région. Ce sera l’occasion d’apprécier la volonté d’adaptation et d’innovation en prenant en compte les modes de vie, les savoir-faire, les moyens mis en œuvre, mais aussi en valorisant l’architecture du lieu, héritage de la modernité des années 30.